Semblable à une vitrine au-devant du bâtiment préexistant inachevé, l’extension modifie radicalement le rapport du palais de l’Univers à l’espace urbain. Jouant sur la curiosité en tant que facteur d’attractivité, elle mêle l’ouverture et le masque. La grande façade vitrée révèle à l’extérieur l’animation de la grande galerie et son dispositif déambulatoire disparaissant au sein de volumes singuliers émergents. La lisibilité de cette organisation engendre une double perception réunissant les échelles monumentale et humaine qui favorise l’intégration urbaine de l’équipement. A la fois dans la ville et déjà ailleurs, une fois franchie l'entrée, la perspective de la grande galerie estompe les échappées visuelles extérieures au travers de multiples refends vitrés colorés.
Les volumétries singulières qui traversent ou surplombent la façade vitrée traduisent de manière allégorique le voyage à travers l’espace et le temps proposé par le complexe muséographique (une histoire de l'Univers commencée il y a 14 milliards d'années).
La grande galerie, par exemple, est une nef du moment présent qui s’exprime au travers des ombres colorées momentanées et changeantes des refends vitrés de la façade. Cette instantanéité de la lumière s’oppose à celle sombre et permanente ainsi qu'au caractère oxydé du volume en sustentation du niveau haut. Ce dernier distribue le planétarium et la station d’observation des étoiles. Il est le lieu du voyage dans le passé de l’espace.
Ces clins d’œil et d’autres se destinent à qualifier de manière sensitive les ambiances intérieures dans un esprit cohérent avec les expériences sensorielles proposées par les étapes de la muséographie.
Similar to a window in front of the unfinished pre-existing building, the extension radically changes the relationship of the Palace of the Universe with the urban space. Playing on curiosity as a factor of attractiveness, it mixes the opening and compactness. The large glass facade reveals the animation of the large gallery on the outside and its ambulatory device disappearing within emerging singular volumes. This structure, easily understandable, leads to a double perception, a union between human and monument scales. This duality stimulates the urban integration of the building. In both the city and already elsewhere, once crossed the entrance, the perspective of the large gallery blurs outdoor visual getaways through multiple coloured glazed windows.
The singular volumes that cross or overhang the glass facade express allegorically space and time travel: this is the proposition of the museum complex (a history of the universe started 14 billion years ago).As an example, the large gallery is like a vessel of the present day and is expressed through brief and changing sets of coloured shadows on the facade windows. This immediacy of the light opposes the dark and permanent one as well as the oxidized character of the lift volume of the high level. The latter distributes the planetarium and the star observation station.
It is the place of time and space travel. These nods and others are intended to sensitively qualify the interior atmospheres consistently with the sensory experiences proposed by the different stages of museography.
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